XIX – Avec plaisir
D'autres propositions des 2des3 2013-2014 suivront...
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Synopsis
collectif (2de 3 2013-2014)
(sur le modèle du jeu surréaliste du "Cadavre exquis" 2013 à partir des titres
de chapitres des synopsis de chaque élève de la classe à la suite d'une étude de Pierre et Jean de Maupassant axée sur le thème du double en lien avec le conte "Sur l'eau")
Errance
Cette délicatesse imperceptible
Le tableau
La route vers l'infini
Page blanche
Bonheur
Mon âme soeur
Ripples dans un étang vide
La petite bille rouge
Un jour d'été
La foule monochrome
Le rêve maudit
Le bronzage s'efface
La fin de Rodriguez
Voyage perdu
Le soleil se couche
Un colis
Avion
Une rencontre mystérieuse
Génie caché
Une nouvelle destination
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Story-board proposé par Elsa (2de 1 2013-2014)
Chapitre
1 : «
C’est une histoire de métros »
Le personnage
principal se nomme Avner, il n’a pas réellement eu d’enfance. On
réalise que s’il parle de sa mère, le personnage maternel est
« fictif » la mère dont il cite les paroles dans ce
premier paragraphe n’existe pas, elle est le fruit de son
imagination et de ses désirs.
« Mon fils est né.
Emerveillement. On me demande. Comment s’appelle-t-il ce petit
bonhomme ? Je m’entends dire :”Avner”. Et c’est vendu
« Avner”, répète la sage femme qui emporte mon petit
ange avec énergie dans ses bras métisses, pourvu qu’elle
ne lui fasse pas mal. Pour les premiers soins, mon fils est escorté
par son père. Et j’ai le sentiment magique que ça y est, il y a
encore quelques instants, ce petit nourrisson, avec son charmant
petit nez et ses yeux de chat gris bleu, étaient en moi et
désormais il a marqué le départ de la longue route de sa vie. Mon
mari lui chante des chansons. Il entend, pour la première fois, de
douces notes de la voix d’un père aimant. Je suis encore un peu
sonnée, il est quinze heures et je n’ai pas encore déjeuné. Mais
je n’ai pas faim, je me suis nourrie d’émotions. Quand les
infirmières me lisent le menu du jour, les mots me paraissent une
mélodie. Je hoche la tête, je verrais bien ce que l’on m’amènera
sur ce plateau jaune d’hôpital, de toutes les manières, la seule
chose que j’ai envie de faire, c’est de m’octroyer un peu de
temps avec mon joli petit souriceau.
Son visage est fin. Ses mains toutes
petites. Je suis admirative de son inlassable énergie. Je plane sur
un nuage de bonheur. »
On sait qu’Avner n’a pas connu sa mère
et que son père a rencontré sa nouvelle épouse dans un métro : une femme superbe.
Chapitre 2 :
« Le dimanche de la pensée »
Rencontre avec un
enfant rêveur ; Lire dans les yeux pétillants de cet enfant,
le cheminement du bonheur. Un enfant que l’on détache de ses
parents.
Chapitre 3 :
« Le violoniste aperçu »
Rencontre du musicien
égaré (ajouter des sensations, commentaires concernant le
regard des autres voyageurs, leurs questionnements.) « Vide
comme une partition dénudée. »
Chapitre 4 :
« Brillante étoile »
Introduction au
personnage de Laure. Jeune fille très mince, intelligente, danseuse
étoile sans égal. Souplesse et charme ; elle fait briller les
yeux. Ses mouvements surprennent autant qu’ils fascinent.
(Ficelle :
http://unsouffledeugenie.blogspot.fr/2013/11/ficelle.html)
Chapitre 5 :
« La plume »
Rencontre avec un
écrivain. Eloge du papier.
Chapitre 6 :
« L’ancien usage »
Un jeune intellectuel
pédant s’adresse à lui parce qu’il a aperçu un livre d’André
Gide dans son sac. Une correspondance épistolaire commence entre ces
deux jeunes gens intelligents. Avner moque celui qui se fait appeler
« Seigneur » mais qui n’est autre qu’un Dom Juan peu
respectable qui se cache dans la culture et la préciosité du
langage.
Chapitre 7 :
« Notre Dame de Paris »
La rencontre d’un
lieu cette fois-ci. Notre Dame si digne et belle provoque de
réels questionnements et chamboulements dans la vie d’Avner. A
l’entrée alors qu’il essaie de dépasser les touristes qui font
la queue, on l’expulse de la queue avec violence à l’entrée. Il
reviendra quelques heures plus tard dans l’édifice merveilleux.
Inspiration :
« Notre
Dame » de Gerard de Nerval
Chapitre 8 :
« Khâgne en sucre »
Rencontre avec un
professeur de Khâgne. Avner évoque son lien avec son père et la
façon dont celui ci est intéressé et dévoue à l’avenir empli
de sucés de son fils bien-aimé.
Impossibilité
de créer un lien. Alors qu’il est immobile et pensif, le
professeur parvient à le faire rire. Il fait son métier par
passion, amour de la littérature, désir de transmission. « Ce
qu'on ne partage pas est voué à l'oubli. »
Chapitre
9 : « Caste souterraine »
Une
« aristocrate ratée » avec ses valises de marques
chères. Les escarpins sont peu adaptés. La femme ressent de la
honte, elle aimerait être la plus belle.
Chapitre 10 :
« Astrid, princesse norvégienne. »
Rencontrée dans un
train partant d’Oslo. La beauté incarnée, elle n’adresse pas la
parole au personnage ni ne lui accorde un sourire ou un coup d’œil
gracieux ce qui le place dans un désarroi monstrueux. Elle a la voix
douce comme un murmure. Inacessibillité, charme d’une jupe. Astrid
boit du vin dans une gourde transparente.
Chapitre 11 :
« Eugénie, nouvelle impératrice. »
Une amie d’enfance
qui a ligoté Avner dans une armoire lorsqu’ils avaient 8 ans.
Eperdument amoureuse d’un personnage qu’elle décrit comme
taciturne et dépressif alors qu’il est depuis longtemps sorti de
sa coquille, il se laisse séduire par la vérité de la jeune femme.
Fleurs. Poésie. « La
lyre du poète » Eugénie a une autorité naturelle et elle
s’intéresse beaucoup à la psychanalyse.
Chapitre 12 :
« La jouissance d’un homme en cravate »
Satisfait et
accompli. Il arbore l’élégance et un sourire radieux.
Incroyablement normal. Ce personnage marque Avner par sa grande
taille, son doux parfum, la façon dont il parle de ses enfants dans
le combiné du téléphone avec sa femme.
Inspiration :
« Vous me dégoûtez tous, avec votre bonheur ! Avec votre vie
qu'il faut aimer coûte que coûte. On dirait des chiens qui lèchent
tout ce qu'ils trouvent. Et cette petite chance pour tous les jours,
si on n'est pas trop exigeant. Moi, je veux tout, tout de suite, et
que ce soit entier ou alors je refuse ! Je ne veux pas être modeste,
moi, et me contenter d'un petit morceau si j'ai été bien sage. Je
veux être sûre de tout aujourd'hui et que cela soit aussi beau que
quand j'étais petite ou mourir. » (Antigone
de Jean Anouilh)
Chapitre 13 :
« Samson : Sans sons. »
La rencontre miroir.
Quelle jouissance que de trouver quelqu’un comme soi. On associe un
côté assez féminin au personnage mystérieux, qui malgré son
regard perdu connaît sa direction. Samson est un acteur, il porte
beaucoup d’attention à Avner. Il y a un monde entre ce qu’il dit
et ce qu’il pense. Cette rencontre est due à une tendre amie que
les deux garçons ont aimée.
Lettre d’Avner au
présumé Samson :
« Je
t'ai appelé ainsi, parce que notre rencontre a été sans sons, sans
bruits et que je n'ai pas la moindre idée de ce que pourrait être
ton nom. »
Chapitre 14 :
« L’albatros »
L’enfant rêveur :
enfant surdoué se plie aux commodités des adolescents de nos jours.
Il n’admet plus sa différence, sa créativité ainsi sa démarche
change. Peut-être Avner a t-il changé lui aussi.
Dés lors qu’Avner
accepte qu’il ait changé, on choisit de ne pas s’intéresser à
son évolution. Quelqu’un lui a dit qu’il ne fallait plus
regarder le monde du métro.